Partout sur la planète, les peuples sont confrontés aux enjeux de « changement climatique », socio-économiques et démocratiques.
Face au capitalisme ravageur, l’affaiblissement des idéaux progressistes ou de la visée communiste a créé un vide, nourrit un sentiment généralisé de peurs, d’impuissance et de « chaos mondial ». Chaque jour, le langage de la guerre avec sa traduction en actes, prend le pas sur les politiques de coopération et de paix.
Le libre-échange et la concurrence généralisée alimentent une guerre économique au service de grands groupes transnationaux qui n’hésitent pas à recourir au pillage des ressources et à l’exploitation éhontée des hommes. Ce dogme libéral, hégémonique, participe à déstructurer les sociétés humaines. La guerre économique constitue le sous-bassement de conflits et de déstabilisations de régions entières, en Afrique et au Moyen-Orient. Loin d’être résolus, ces conflits servent à justifier des interventions et des présences militaires qui perpétuent des dominations politiques et économiques.
Les dirigeants des « grandes puissances » dites occidentales, derrière la pseudo thèse du « choc de civilisations » sont dans l’incapacité de faire émerger des perspectives nationales, européennes, voire internationales dans une visée globale d’avenir.
A contrario, ils ouvrent la voie à cette idée d’un « chaos du monde » incontournable, autoalimentée par leurs politiques d'austérité sur les économies nationales, des alliances douteuses, des ventes d’armes, une prédominance de la voie militaire sur le politique.
Leur stratégie s’inscrit dans la fuite en avant, à subir les événements et faire le choix d’une rhétorique tacticienne de la peur et de la méfiance.
De ce constat et contradictions que la situation nourrit, il n’en demeure pas moins que des résistances et aspirations fortes coexistent dans la société française comme ailleurs, avec des craintes sourdes et profondes.
Les forces qui résistent à ces logiques et ces politiques ne sont-elles pas nombreuses, actives, diverses et animées d'un élan commun ? N’appellent-elles pas de notre part à des prises d'initiatives, au développement de batailles politiques et idéologiques pour rendre majoritaire l'exigence d'un monde de solidarités, de progrès partagé, d'égalité et de justice ouvrant la voie à un monde de paix globale et inclusive ?
Si le sentiment d’insécurité, de peur, de violence et les attaques-meurtrières et suicidaires sont bien réelles et les menaces persistantes dans notre pays, comme elles le sont également et bien installées au Proche et Moyen-Orient comme dans de nombreux pays africains ; n’en demeure-t-il pas moins que notre société fait preuve, malgré cela, d’une aspiration forte elle aussi tout à fait réelle : vivre dans un pays et un monde en PAIX ?
Notre engagement pour l'émancipation humaine ne peut-il offrir un avenir à tous les peuples du monde, dans le respect de nos souverainetés et de nos choix de société ? N’invite-t-il pas à bâtir les fondements d'une sécurité humaine garante d'une sécurité et d'une stabilité globales indispensables au progrès humain partagé ?
Les forces que nous représentons chacune à notre manière, n’ont-elles pas besoin de plus de liens, plus d'espaces de débat, plus de convergences et de mobilisations dans des luttes communes ? Quel rôle peut y jouer le PCF ?
Ce vaste chantier sur la paix est le vôtre. Cet espace d’échange se veut donner notre ambition d’une paix comme socle essentiel pour la construction d’un monde d’émancipation humaine. Il se veut également permettre aux communistes un partage d’expériences pointant ce qu’ils sont en capacité de faire; de montrer en quoi les différentes batailles de solidarité, qu’elles et ils engagent sont utiles pour la paix, pour un monde dénucléarisé.
Alors à vos plumes!
